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mardi 12 avril 2011

Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) du Val d'Ariège



Le Chabot   Association de Protection
           de la Rivière Ariège

  Une première réflexion du Chabot sur les enjeux du Scot Val d'Ariège et sur notre participation


                
 
Le SCOT de la Vallée de l’Ariège se met en place  (5 Communautés de Communes +3 communes, de Saverdun à Tarascon). Le Syndicat Mixte en assurant le pilotage a été crée par arrêté préfectoral  du 13.04.10.
         Le Chabot et le CEA ont rencontré le représentant légal du Syndicat Mixte et la responsable technique  afin de discuter des modalités de participation des associations au SCOT. Les modalités prévues à l’heure actuelle n’étant pas  satisfaisantes, un courrier doit être envoyé afin de faire des propositions d’une réelle association du milieu associatif aux commissions de travail, et pas seulement à la Commission de Synthèse.
         Si ces propositions sont acceptées, il conviendra  de réunir les associations intéressées  (Chabot, CEA,  Collectif Basse Ariège, Yeux ouverts, Vivre à Rabat…) afin de se répartir les différentes tâches.

Le SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), crée par la loi SRU du 13/12/2000, fixe les orientations fondamentales de l’organisation du territoire afin de préserver un équilibre entre les différentes zones et de favoriser un  développement durable du territoire.  A ce titre, les associations environnementalistes comme la nôtre ont beaucoup de points de vue à faire valoir et ce dans les  5 commissions de travail instituées ( Commission Habitat, Urbanisme, Gestion de l’Espace et Patrimoine, Commission Transports collectifs, Déplacements et voies de communication, Commission Développement Economique, Commercial et Touristique, Commission Equipements structurants, Culturels, Sportifs et Services, Commission Agriculture, Environnement, Rivières et Energies Renouvelables).

Notre démarche se veut résolument constructive et nous souhaitons être force de propositions.
         La rivière Ariège est un « Natura 2000 », c’est un Axe bleu migrateur, elle est un  enjeu  essentiel dans la mise en place de la Trame Verte et Bleue. Elle traverse de part en part le territoire du Scot, ce qui devrait être vu comme une richesse de ce  territoire.
         A ce titre, se pose le problème de la continuité écologique  et donc l’inventaire des obstacles à l’écoulement (entre Saverdun et Tarascon, environ 2/3 des tronçons sont court-circuités, 13 ouvrages recensés dont plusieurs infranchissables et sans proposition de solution technique pour l'instant : Mercus Garrabet et Labarre).
         Or lors de la procédure de classement des cours d’eau, des projets de centrales au fil de l’eau ont été évoqués sur le linéaire concerné (Foix, Varilhes, St Jean du Falga en création, Pamiers et Saverdun en modification).
         Nécessité de demander des ouvrages de montaison/dévalaison sur les ouvrages existants pour toutes les espèces et non pas seulement les espèces emblématiques et de rester vigilant sur la continuité écologique (pas de création de nouvelles installations).

Autre aspect  à prendre en compte :
         - Le Natura 2000 de la rivière Ariège est  limité au lit mineur (A contrario l’Hers l’est pour le lit mineur et majeur) : il faudra essayer d’inclure un espace de divagation pour la rivière Ariège.
         -De manière générale pour l’urbanisme, l’habitat et les équipements collectifs, il faut conscientiser les élus sur la dangerosité potentielle des rivières et  la nécessité de leur laisser des espaces de divagation  (zone d’extension de cru), respect des corridors, transport des matériaux, respect des zones humides…
         - En ce qui concerne la consommation de l’espace : gros problème posé par les gravières de Saverdun, mono-destination d’une zone importante et sa destruction définitive qui se surajoute à la mise à jour de la nappe pluviale.

         - Pour les transports : réflexion sur les équipements, problème du ruissellement des hydrocarbures, leur captage et leur traitement (aucun sur la voie rapide pour l’instant.
         Question de la colonne vertébrale qu’est la 2 x 2 voies gratuite : problème de Saverdun, pas de continuité.  Proposition de suppression du péage de Pamiers.

         - Pour l’assainissement : double aspect
               - assainissement  collectif : le potentiel des installations collectives est limité (pas d’épuration à plus de 80% et donc corrélativement rejet de 20%, avec un exutoire unique) donc nécessité de prévoir des zones tampons entre l’exutoire et le milieu. Cela implique une maîtrise foncière. (Ce qui permettrait en plus d’éviter des accidents du type CHIVA)
               - assainissement individuel : encourager la phyto-épuration, ce qui nécessite de séparer eaux grises et eaux vannes (WC) et  développer une formation des usagers (aux méthodes phyto, à leur entretien, aux produits ménagers à privilégier).

         - Encourager également la récupération des eaux de pluies (politiques incitatives).
         - Encourager et développer les éco-quartiers, les politiques de rénovation de l’habitat selon les principes du DD (basse consommation…). Réflexion sur l’éclairage public.


         -Pour l’agriculture : quel type + quelle place. Recréer des espaces de maraichage, développer le Bio, problème de l’irrigation.


Réfléchir et Proposer des indicateurs pour connaître et mesurer les avancées : essentiels à la démarche SCOT : superficie agricole en AB, tronçons de cours d’eau court-circuitées,  nombre de km de transport collectif et nombre d’usagers, surface étanchéifiée, consommation d’énergie…


Le champ est vaste. Toutes ces problématiques ont évidemment  un impact social important  qu’il conviendra également de mettre en avant et d’en débattre avec les autres associations concernées afin  de renforcer notre cohérence et nos forces.

Le dernier point mentionné est d’être particulièrement vigilant à l’irréversibilité de certaines situations (artificialisation du territoire, divagation de la rivière…) à éviter à tout prix.
Notre participation ne devant pas exclure les possibilités de recours juridiques.

Biodiversité dans les Pyrénées


Le Chabot   Association de Protection
           de la Rivière Ariège


Compte rendu sur l’avant-projet de stratégie de valorisation de la biodiversité pyrénéenne :

Invité par le CIAPP (Conseil International pour la Protection des Pyrénées), le Chabot a participé à une séance de travail le 5 février 2011 à la MRE de Toulouse afin de préparer l’avis des APNE des Pyrénées sur l’avant-projet de stratégie pyrénéenne de la valorisation de la biodiversité (SPVB).

La secrétaire d'Etat à l'écologie Chantal Jouanno a en effet proposé aux membres du comité de massif des Pyrénées d'élaborer une stratégie pyrénéenne de valorisation de la biodiversité. ''Les Pyrénées sont exceptionnellement riches en biodiversité. C'est exceptionnel en Europe. C'est exceptionnel dans le monde; certaines espèces ne se trouvent qu'ici'', a-t-elle déclaré à Toulouse devant les membres du comité de massif des Pyrénées. Cette stratégie vise à faire de la biodiversité une richesse pour le massif et une partie essentielle d'un projet de développement du territoire. Pour cela plusieurs axes de travail sont proposés par le ministère de l'écologie : soutien des activités agricoles confrontées à la présence d'espèces protégées, valorisation touristique des activités liées à la biodiversité ou encore mise en place d'un schéma de cohérence écologique. Cette stratégie doit également comporter des volets sur les espèces protégées ou emblématiques du massif (Voir actu-environnement du 28 juillet 2010).

Notre participation avait été préparée par plusieurs membres du Chabot le 28 janvier dernier chez Martine et Henri dans une ambiance chaleureuse quoique studieuse.
                A cette occasion, nous avions relevé plusieurs points.

Tout d’abord il nous a semblé qu’avant de parler de la valorisation de la biodiversité, il était indispensable de parler de sa préservation. En effet, le constat du bon état de la biodiversité dans les Pyrénées tel que présenté dans le document nous semble erroné compte tenu de son érosion importante autant sur les espèces que sur les espaces.
                Si 70 % des espèces endémiques du territoire sont dans les Pyrénées, cette biodiversité en perte de vitesse doit être préservée et pour parvenir à cette préservation, il nous semble indispensable de mettre en place un partenariat entre tous les acteurs du massif, usagers professionnels ou particuliers et décideurs.
                Le bilan des outils juridiques de protection de la biodiversité présenté dans le document a également fait ressortir le fait qu’il existe énormément d’outils non contraignants de type inventaire mais une sous représentation des outils de protection actifs qu’il conviendrait donc de renforcer.

Une partie importante du document est consacré aux activités humaines « impactantes » et cependant toutes sont loin d’être répertoriées : VTT, canoë, kayak, ski, escalade…
                Aucune mention non plus ni de l’hôtellerie de montagne ni des pistes de ski (alpin, nordique) alors que leurs impacts sont réellement importants.
                En effet il faut rester conscient que si la présence humaine permet certes de préserver une part de la biodiversité, une augmentation trop importante et non réfléchie de l’activité touristique pourrait avoir un effet inverse.
                D’autre part, en matière d’aménagement du territoire, l’échelon local nous semble non pertinent pour élaborer des projets dans les Pyrénées (procédures des UTN Départementales). Les aménagements devraient être envisagés d’un point de vue global, à l’échelle du massif, ce qui donnerait un rôle essentiel au Comité de Massif dans l’adoption d’instrument de planification (PPM/DTA).

                En ce qui concerne les activités de loisirs, nous sommes collectivement d’accord sur les besoins d’une signalétique claire, de temps de rencontres et de concertations, de chartes, de partenariat, de formation, ainsi que sur la nécessité d’éviter les empilements successifs de plans et de schémas.

Pour les activités développées dans le document, plusieurs remarques en vrac :
                Pour la pêche :
- autorisation de prélèvement en fonction des stocks
- le passage des réserves en « no kill » pose le problème de la « surveillance nécessaire », manque de moyens flagrants,

Pour le pastoralisme :
Beaucoup de points très positifs concernant la gestion des milieux et l’entretien de l’espace mais rien sur les milieux aquatiques, là aussi nécessité de former les bergers, 3 exemples :
- zone de piémont : préserver le chevelu des effets du surpâturage et piétinement
- impacts de l’élevage sur zone ultrasensible de haute montagne (vaccinations)
- impact sur les petites masses d’eau : éviter les zones de rassemblement.

Pour la gestion des forêts :
Son influence sur les milieux humides nous inspire 3 remarques
- pas d’exploitation forestière sans ouverture de pistes, dont les emplacements pour des raisons pratiques et économiques se situent souvent dans les milieux humides avec des effets ravageurs
- les syndicats de rivière, hors zone NATURA 2000, ne sont pas toujours sensibilisés aux impacts sur les milieux humides.
- des réintroductions sont possibles mais avec des pincettes, expl du castor européen (pas le canadien !)

Enfin en ce qui concerne l’hydroélectricité, l’avant-projet en pointe clairement les limite mais sans aller au bout du raisonnement.
                La procédure actuelle de classement des cours d’eau donne lieu à une foire d’empoigne: en effet les Pyrénées concentrent la quasi-totalité des masses d’eau en très bon état écologique mais également la majorité des projets hydroélectricité !
                En Ariège, 26 masses d’eau risquent d’être déclassées. Le Chabot s’appuie sur les recommandations du SDAGE pour le contester. C’est une phase importante qui en train de se jouer et le Chabot souhaite que les APNE se saisissent activement de cette question.
                (1,2 terawatts cherché dans les Pyrénées, or 3 terawatts ne couvrent que l’augmentation annuelle de la consommation !)

Plusieurs de nos remarques ont été intégrées à la synthèse et correspondaient d’ailleurs souvent à la position des autres associations participant à cette réunion. L’Ariège y était d’ailleurs bien représentée puisque Jean-Pierre Delorme et Thierry de Noblens du CEA étaient également présents pour participer à la rédaction de ce document.
                                                                                                                  
                                                     Pour APRA « LeChabot »                                                                                                 Samantha Wolters

lundi 11 avril 2011

Calendrier des activités

        
Bonjour à tous,     
Comme nous en avions convenu, et pour étayer notre dossier sur le classement des cours d’eau,  nous organisons ce printemps plusieurs ballades sur des portions de rivières en "très bon état écologique" menacées par le nouveau classement des cours d'eau et dont nous nous voulons obtenir le maintien sur les listes de protection.
à vos calendriers donc pour découvrir ces cours d’eau et participer avec nous à quelques unes des activités de notre association :

Les sorties rivières :
- dimanche 17 avril sur le Douctouyre amont :
Rendez vous  à 9 heures place du marché de Varilhes (à coté du monument) pour covoiturage ou sur place à coté de l’église à Pereille (entrée des gorges) vers 9h45.
Pensez à vos chaussures de marche et à votre pique nique.
- lundi 16 mai sur la Lauze et le Tarnave à Goulours :
Rendez vous  à 9 heures place du marché de Varilhes (à coté du monument) pour covoiturage ou sur la place derrière l’église d’Ax les Thermes route du col de Paillères vers 9h45.
Pensez à vos chaussures de marche et à votre pique nique.
 - dimanche 22 mai sur le ruisseau du Moulin à Orus :
Rendez vous  à 9 heures place du marché de Varilhes (à coté du monument) pour covoiturage ou sur la place de l’église de Sabart à Tarascon à l’entrée de la vallée du Vicdessos vers 9h30.
Pensez à vos chaussures de marche et à votre pique nique.
- jeudi 16 juin sur le Lez amont et le Riberot :
Rendez vous  à 9 heures place du marché de Varilhes (à coté du monument) pour covoiturage ou sur la place de la fontaine (rue principale) à Castillon vers 10 h.
Pensez à vos chaussures de marche et à votre pique nique.

La journée pique nique et détente :
comme d’habitude le premier samedi 2 juillet,  aux étangs de Fourmiguère à Crampagna chez nos amis du Chabot Sylvain et Doris.
Le Chabot offre l’apéro et les grillages, chacun porte un petit complément. Promenade, pêche No-Kill, baignade et détente dans ce coin nature, paysagé, secret et magnifique.
Pensez à vous inscrire au 05 61 05 32 17 ou 05 34 66 01 90

Un inventaire avec l'ANA : 
dimanche 23 Octobre, nous participons pendant une journée à l’inventaire des mamifères semi-aquatiques qu’effectue l’ANA sur la haute Ariège.
Rendez vous  à 9 heures place du marché de Varilhes (à coté du monument) pour covoiturage ou  à 10 h place de Savignac les Ormeaux. Prévoir bottes et casse-croute.

Le stand du Chabot
Nous serons aussi présents (à confirmer toutefois selon les forces disponibles) :
-          au rassemblement « les milles pagaies » à Seix les 21 et 22 mai
-          au festival Nature d’Ariège organisé par l’ANA du 9 au 13 juin au Mas d’Azil.
-          à la journée des Associations de Varilhes le 25 juin