Enquête Publique « Reconstruction
de la station de Foix-Vernajoul pour le pays de Foix »
1 – Intérêt
à déposer de l’association APRA Le Chabot :
Notre
Association de Protection des Rivières Ariégeoises « Le Chabot »
agréée protection de l’environnement s’est donnée pour objectif de « retrouver
et conserver la richesse biologique et le milieu naturel des rivières d’Ariège et
de lutter contre tout ce qui porte ou peut porter atteinte à la qualité de leurs
écosystèmes ».
Le
terme « rivières Ariégeoises » s’applique au systèmes fluviaux des
rivières d’Ariège, c’est-à-dire au réseau hydrographique de leurs bassins
versants. Outre le cours d’eau principal, son lit et ses berges, sont inclus
notamment tous les affluents, les territoires intéressés par les crues, qu’ils
les reçoivent ou soient susceptibles de les recevoir, les eaux souterraines en
connexion directe ou diffuse, les milieux humides en relation directe ou
indirecte avec les cours d’eau ou leurs affluents, et d’une manière générale
l’ensemble des territoires impliqués dans les apports et les échanges, quels
qu’ils soient.
Parce qu’elle est située en bordure de
la rivière Ariège et que ses effluents seront rejetés dans le cours d’eau
l’association est directement intéressée à émettre un avis sur le projet de
reconstruction de la station d’épuration du pays de Foix.
2 – Contexte du projet de reconstruction
de la Step Foix Vernajoul :
La future Step du pays de Foix va
regrouper, partiellement, les réseaux de collecte d’assainissement des eaux
usées de Foix, Vernajoul, Ferrières, Montgaillard, Saint Paul de Jarrat, Ganac,
Saint Pierre de rivière, Benac, Brassac, Serres sur Arget.
Avec sa capacité de traitement de
22 000 EH (25 000 par temps de pluie) la station devient, de fait, la
plus importante du département. Située sur la commune de Vernajoul, sur le site
de l’ancienne station d’épuration, elle en reprend une partie des installations
et s’étend vers le Nord toujours en bordure de l’Ariège. Son exutoire reste
inchangé et ses effluents résiduels se déversent dans l’Ariège à l’amont
immédiat du lac de Labarre.
La rivière Ariège est classée en Natura
2000
, la mise en œuvre du programme NATURA 2000, issu de la Directive Habitats pour
la biodiversité, site FR 7301822 sous site Ariège, implique la préservation ou
la restauration des milieux pour garantir de bonnes conditions de vie des
espèces désignées comme emblématiques de cette rivière, parmi lesquelles :
-
est relevé le potentiel de frayères de qualité à l’aval
immédiat du site pour le saumon atlantique et la truite de mer,
-
la loutre et le desman présente sur le secteur, (même si
elle n’a pas été recensée précisément sur le site).
L’Ariège est aussi classée « Axe
bleu migrateurs ».
Elle figure sur la proposition de
« classement des cours d’eau » au titre du L.214-17 1 (liste 1) du
code de l’environnement, soit : le plus fort niveau de protection.
Le lac de Labarre est le siège
d’activités de plein air, dont une base nautique très fréquentée l’été.
3 –
observations sur le projet proprement dit :
3-1 le projet présenté ne présente pas
une approche globale du cycle de l'eau.
En matière d’assainissement, la
préservation des écosystèmes aquatiques et leur protection contre toute
pollution, quelle qu’en soit l’origine, doit être l’objectif à atteindre, ce
qui nécessite de prendre en compte l’ensemble des rejets urbains (eaux usées,
eaux pluviales) ainsi que leurs impacts réels sur les milieux récepteurs et non répondre simplement aux normes de
conformité.
Les moyens mis en oeuvre suivant ce
mode d’approche de l’assainissement, dissocié de la gestion des milieux
aquatiques «naturels», ont atteint leur limite en terme d’efficacité. Il
est aujourd’hui indispensable de raisonner selon une approche globale du cycle
de l’eau : la gestion de l'eau ne peut se limiter à une gestion purement chimique
et hydraulique mais doit reposer sur une meilleure prise en compte du cycle de
l'eau et sur une approche dans laquelle les milieux aquatiques sont considérés
comme de véritables infrastructures naturelles rendant, gratuitement, des
services à la collectivité.
Ainsi, le projet présenté manque cruellement de propositions
pour :
* Réduire les rejets à la source ;
* Favoriser la pédo-épuration
(épuration par le sol) ou la phytoépuration (épuration par les plantes) plutôt
que le rejet dans le réseau hydrographique ;
* Éviter de concentrer les pollutions
en un point : favoriser le développement de l'ANC et de l'assainissement
semi-collectif.
Le projet tel que soumis à l’enquête
publique présente trois inconvénients majeurs :
*
il concentre les pollutions (pathogènes, azote, phosphore, polluants
organiques, métaux...) que la station, pour aussi bien gérée soit elle ne
résorbera ni complètement ni correctement en un point unique de rejet,
*
il rejette ces pollutions directement dans la rivière,
*
il nécessite de lourds investissements (réseaux) et frais de fonctionnement
(entretien) supportés par les usagers.
Supprimer
les stations existantes plutôt que de les rénover et rassembler les effluents
en un seul point de traitement et de rejet est une lourde responsabilité qu’il
convient que le pétitionnaire assure dans sa globalité.
3-2 l'impact de l'Assainissement
Collectif sur les milieux aquatiques récepteurs reste fort :
Outre les coûts élevés en terme
d'investissement, de fonctionnement et d'entretien, l'inconvénient majeur de ce
type de projet, en terme d'impact sur les milieux aquatiques, est la
concentration des rejets, qui vont se faire directement dans le cours d’eau
qui, rappelons le est classé Natura 2000, Axe bleu migrateur, prévu en liste 1 au
titre du L.214-17 1 du code de l’environnement.
Le milieu récepteur, lac de Labarre,
fortement eutrophes fait déjà l’objet d’une prolifération spectaculaire
récurrente d’algues aquatiques (algues filamenteuses) en été due à un excès en
matière organique en période de hausse des températures (annexe 1 :
article La Dépêche du Midi »). De même, la prolifération de plantes
aquatiques tout du long du linéaire de l’Ariège (de Tarascon jusqu’à la
confluence), témoigne aussi de l’excès des milieux en matière organique même si
les normes du « bon état » sont maintenues.
Changer l’ordre des choses est devenu une
nécessité Par la création d’une nouvelle station de traitement, entièrement rénovée,
on était en droit de s’attendre à une forte diminution du taux de concentration
des éléments polluant aux points de mesures aval de la station. Tel n’est pas
le cas, les valeurs de mesures restent quasi inchangées (voire plus fortes par
temps de pluie).
La note complémentaire (DL n°2) sur
l’impact des rejets est éloquente à ce sujet, même si sa lecture entretient une
confusion entre mesure avant (amont) et après (aval) projet de station.
Sur un secteur à enjeux
environnementaux comme celui concerné, c’est l’objectif « zéro rejet polluant »
dans le milieu qui doit être visé. Sa forte valeur patrimoniale mérite mieux
qu’un simple « respect des normes légales ».
Nous proposons, en complément du
traitement effectué, l'infiltration des
rejets ultimes par le sol (puit filtrant) ou mieux, la création d’une zone tampon végétalisée (type jardin filtrant) pour
limiter l'impact sur les milieux récepteurs.
C’est possible, sur le secteur
concerné, la réserve foncière nécessaire est disponible, elle doit être incluse
dans le projet d’acquisition en cours, prévu pour l’extension de la station
vers le Nord.
Son coût en serait minime comparé au
coût total du projet (7 500 000 euros).
Cette technique est déjà développée sur
des installations de taille équivalente ou plus importantes (cft Honfleur, Caen…)
3-3 régler prioritairement les
disfonctionnement des réseaux et diminuer le nombre de points de
rejets directs.
D’autre part, les dysfonctionnements récurrents
des réseaux de collecte ont des impacts négatifs majeurs sur la qualité des
milieux aquatiques. Notre association est intervenue plusieurs fois ces
dernières années sur ces problèmes. La mise en conformité des réseaux doit être
une priorité que la construction d’une nouvelle station d’épuration ne saurait retarder,
ou pire masquer.
D’autant que de nombreux points de
déversements de trop plein (by-pass, déversoirs d’orages …) sont maintenus et
seront des points récurrents de pollutions directe des milieux aquatiques.
Outre les 18 déversoirs d’orages
maintenus fonctionnant en trop plein par temps de pluie et/ou par surcharge
accidentelle, disfonctionnement du réseau ( réseau bouché), 12 autres
« points noirs » sont recensés.
(cft
article « La Dépêche du Midi » du 30/12/2009 joint en annexe ou
courrier APRA « Le Chabot » au SMDEA joint en annexe 2 et 3)
Le 25 décembre 2009 à 15h à Foix, la
patrouille de police a constaté deux
pollutions constituées de matières fécales, qui se déversaient rive droite dans
l’Ariège :
- la première soulevait des plaques d’égouts
dans une impasse, Chemin de Croix,
- l’autre se situait
à la naissance de la rue Pierre Semard
Le calendrier et la nature des travaux de réfection des
réseaux proposés restent à notre avis trop vagues et incomplets.
3-4 un réseau trop perméable aux eaux
parasites
et des installations « jours de pluie » sous dimensionnées.
En outre, les systèmes d'assainissement
sont régulièrement perturbés en temps de pluie. Ainsi, la prise en compte du
temps de pluie et des augmentations considérables des débits qu'il engendre
dans les réseaux et les stations d'épuration doivent tenir compte de
périodicité de retour beaucoup plus important que celle prévue dans le projet.
Le débit moyen journalier jour de pluie
retenu comme moyenne significative est de retour mensuel. C’est totalement
insuffisant, d’autant que la taille du bassin versant traité pris en compte par
la station donne des débits journaliers très importants (2 406 m3/j pour
un retour mensuel) doublé pour un retour semestriel (4 568 m3/j). La
quantité de rejets directs (non traités) déversés en trop plein dans le milieu
naturel, le lac de Labarre, siège d’une base nautique, n’est pas compatible
avec l’équilibre du milieu et ses activités natures.
Par temps de pluie de retour supérieur à un mois, le
pétitionnaire n’est pas en mesure de garantir les seuils normatifs qu’il
évoque.
4 –
Conclusions :
Compte tenu de la nécessité d’apporter
des solutions efficaces et compatibles avec la préservation des écosystèmes
aquatiques et leur protection contre toute pollution, au vu des risques évalués
et compte tenu de l’ensemble des observations formulées, l’Association
« Le Chabot » de Protection des Rivières Ariégeoises émet un avis
très réservé sur le projet de « reconstruction de la station d’épuration
de Foix-Vernajoul pour le pays de Foix » tel que présenté et
vous demande d’inclure les recommandations énoncées au dossier d’enquête
publique.
Varilhes le 9 janvier 2013
Pour APRA
Le Chabot
Henri
Delrieu
le Chabot» : Association de Protection
des Rivières Ariégeoises - Agréée Protection de l’Environnement - Membre
de FNE MP
Annexe 1 :
Article Publié le 26/08/2011
Foix. Les algues de l'étendue d'eau s'évacuent peu à peu
Les algues sont en bonne voie de s'évacuer de
la base nautique de Labarre. Hier, ces dernières étaient à peine visibles à la
surface de l'eau. Un pêcheur le confirme : « Les bancs d'algues en
décomposition se sont déplacés un peu plus loin vers le barrage »,
explique-t-il.
De nos observations et de celle des habitués,
aucun poisson n'a été retrouvé asphyxié dans l'eau ou sur les berges.
Les habitués de la base retrouvent le sourire
À la base nautique, on craignait le pire : «
on ne savait pas si on pouvait ouvrir ou non. Mais l'avis de la police de l'eau
était rassurant, même si quelques groupes de touristes nous ont transmis leur
intention de revenir la semaine prochaine », indique-t-on au centre. Sur place,
si la fréquentation semblait moindre hier après-midi qu'il y a quelques jours,
les pédalos retrouvent leurs droits sur le cours d'eau : « On ne croyait pas
que ça allait disparaître aussi vite », explique Marie, « comme on est au
camping, c'est quand même sympa de pouvoir passer les après-midi ensoleillées
ici ».
Article Publié le 13/08/2003
Dans les eaux du lac les algues prolifèrent
LABARRE (09) - DÉSORDRE ÉCOLOGIQUE ESTIVAL
Chaque année c'est le même cauchemar au lac de
Labarre : les algues vertes prolifèrent dès que la température s'élève. Des
algues étouffantes colonisent tous les recoins du plan d'eau dès le mois de
juin, quand il fait suffisamment chaud, comme c'est le cas cette année. Bien
entendu les pêcheurs ont déserté l'endroit : à chaque coup de ligne c'est un
"paquet de salade" qui revient, comme ils disent dans leur jargon.
Dans ces conditions on s'écœure vite de la fastidieuse corvée de nettoyage des
hameçons. Les canards et les ragondins semblent s'accommoder du problème. Les
usagers de la base nautique aussi, mais pourtant ce n'est franchement l'idéal
pour eux : là où les paquets d'algues sont les plus denses, les pédalos
connaissent quelques difficultés si les filaments verts s'enroulent dans le
mécanisme de propulsion. Les canoës ne connaissent pas ce genre de problème,
encore faut-il avoir le coup de pagaie léger pour ne pas rester planté dans le
fouillis végétal. Donc mieux vaut éviter les endroits où la verdure aquatique
se fait remarquer. Curieusement, d'un jour à l'autre, les amas d'algues
semblent bouger et ne pas se concentrer dans les mêmes endroits, comme si une
main invisible les avait déplacés. Même si ce n'est pas l'idéal pour la
navigation, la base nautique ne semble pas avoir connu de baisse de
fréquentation cette année ; mais il faudra comparer avec les chiffres des
années précédentes, lorsque la saison sera terminée, pour se faire une idée
plus précise.
DES EAUX PAUVRES EN OXYGÈNE
En tout cas, pour l'instant, il ne semble pas
y avoir de remède efficace à la poussée des algues. Même les carpes chinoises,
ces véritables faucheuses d'herbes aquatiques, dédaignent ce plat de verdure,
selon un spécialiste du Conseil supérieur de la pêche. En réalité les algues
ont trouvé un terrain de croissance favorable avec les matières organiques en
décomposition dans le lac, comme en attestent les nombreuses bulles de gaz qui
remontent à la surface. Et comme elles-mêmes se décomposent une fois mortes,
elles contribuent à alimenter un cercle vicieux appelé eutrophisation : du fait
de la chaleur et de l'abondance de la matière organique le développement des
algues s'emballe jusqu'à arriver au point de déséquilibre. Les algues
produisent de l'oxygène lorsqu'elles bénéficient de la lumière pendant la
journée, mais en consomment a u moins autant durant la nuit tout en rejetant du
gaz carbonique. Le milieu s'appauvrit car les algues se développent pour
rattraper le déficit. C'est une course sans fin ou presque. Heureusement la
fraîcheur de l'automne met un point final au processus.
En attendant la baignade est interdite dans le
lac où les bactéries aussi ont trouvé un terrain favorable dans de telles
conditions ; l'arrêté municipal est affiché à la base nautique. Pour améliorer
les eaux, il faudrait que l'épuration en amont soit plus efficace ; la municipalité
a voté un budget de travaux sur ce point. Un programme pluriannuel a été lancé
pour améliorer l'assainissement.
Annexes
2 :
Article Publié le 30/12/2009
Les effluents se déversaient dans l'Ariège
Durant
trois jours, à cause d'un collecteur bouché, ils se sont évacués dans la
rivière, provoquant une pollution.
Le jour de Noël, l'Ariège
avait une couleur un peu foncée en traversant le centre-ville de Foix. La faute
à une conduite d'égout bouchée. Résultat, les effluents d'une partie du
centre-ville se sont déversés dans l'Ariège durant trois jours, produisant une
pollution non négligeable de la rivière.
Tout
débute le 25 décembre, lorsque des pêcheurs remarquent des bouts de papier
toilette en grand nombre flottant dans l'Ariège. Ils préviennent alors la
police, qui alerte le Syndicat mixte départemental de l'eau et de
l'assainissement (SMDEA), chargé de l'assainissement sur Foix. Il s'agit, en
fait, d'un collecteur qui est bouché au niveau du cours Bouychères. Or, le
tuyau traverse l'Ariège. Bouché, une partie des effluents s'évacuent dans la
rivière. Pas de chance, l'équipe d'astreinte n'arrive pas à résoudre le
problème par manque d'effectif. Il faut donc attendre lundi.
Pendant
ces trois jours, une partie des effluents du quartier se sont donc déversés
dans la rivière. « Ce n'est que de la matière organique. Au Moyen Âge, l'eau
était le seul moyen d'assainissement… », nuance Christian Alvarez, le directeur
du SMDEA.
Pourtant,
cette matière organique est une véritable source de pollution, d'après l'Office
national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). « Au vu des valeurs
transmises par l'entreprise, la charge organique est importante. Cela aura un
impact sur la faune et la flore. Surtout en ce moment, il n'y a pas beaucoup
d'eau. Maintenant, faute de moyens humains, nous n'avons pas pu aller vérifier
l'impact sur place », indique l'organisme.
Dans
ces cas-là, les concentrations se font logiquement au barrage de Labarre. Pas
loin de la base nautique. Heureusement qu'on est en hiver.
Ce
type de problème arrive régulièrement sur la ville. « C'est un
dysfonctionnement qui arrive souvent », assure l'ONEMA. « Cela arrive. Le
réseau sur lequel nous travaillons est ancien. Nous ne pouvons pas éviter ce genre
d'incident », avoue Christian Alvarez. En attendant, ce sont les poissons qui
trinquent.
La
Dépêche du Midi Ariège du 30/12/2009
Annexe 3 :
VARILHES
le 31 MAI 2011
A l’attention de monsieur le
directeur du SMDEA
Rue du
bicentenaire
09000 ST PAUL DE JARRAT
Objet : rejets polluants en rivière
Bonjour Monsieur
le Directeur,
Je vous écris en ma qualité de président de l’APNE le Chabot.
Vous aurez reçu le courrier de
Mr Tivotti de ce 02 mai 2011 dénonçant un problème de rejet d’eaux usées
directement dans la rivière Arget (affluent direct de l’ Ariége).
En décembre 2009, l’association
que je préside avait déjà été amenée à porter plainte pour un problème
similaire, un collecteur bouché au niveau du cours Bouychères.
Nous savons ce réseau de la
commune de Foix vieillissant et nécessitant une mise aux normes, conformément à
la réglementation en vigueur, et, notamment, la directive européenne du
21/05/91
relative au traitement des eaux
urbaines résiduaires ainsi que la circulaire du 08/12/06 relative à la mise en
conformité de la collecte et du traitement des eaux usées.
Nous apprenons également
l’interdiction, décidée ce 31 mai, de boire l’eau du robinet dans le secteur
dépendant du captage de l’Ayroule.
Vous comprendrez que ces
différents éléments inquiètent notre association.
Nous vous remercions dès lors
de nous informer du calendrier mis en place pour la rénovation de ce réseau
avant la mise en service de la nouvelle station d’épuration de Foix ainsi que
des mesures prises par vos services afin de répondre adéquatement aux
dysfonctionnements en mettant fin rapidement aux pollutions constatées.
Dans l’attente du plaisir de vous
lire, je vous prie Monsieur, de recevoir mes sincères salutations.
Le président
Jenn jean pierre