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samedi 30 mars 2013

SDAGE 2016 - 2021 - consultation du public


Consultation du public jusqu'au 30 avril sur les
« Questions Importantes »
 BASSIN ADOUR-GARONNE


La révision d’un SDAGE c’est le moment d’intervenir sur les politiques publiques de l’eau à l’échelle de tout un bassin versant.

Après le classement des cours d'eau, nous avons aussi la possibilité de faire entendre notre voix pour changer :

  · les pratiques agricoles actuelles, outrancièrement gourmandes d’eau et d’intrants.
  • S’opposer au lobbying du  « tout hydroélectricité » sur nos cours d’eau, refuser la création supplémentaire de retenues ou  barrages dans notre département Midi pyrénnées déjà très équipé.
Alors n'hésitez pas à perdre deux minutes pour donner votre avis sur le lien ci dessous , rubrique "consultation du public".
  http://www.consultation-2012.eau-adour-garonne.fr/fr/index.html
L'avenir de l'eau et des milieux aquatiques est entre nos mains.


POLLUTION EN COUSERANS



dimanche 27 janvier 2013

Assemblée Générale 2013




« Le Chabot »

Association  de  Protection  des  Rivières  Ariègeoises  


CONVOCATION

Assemblée Générale Ordinaire Vendredi 8 février 2013


Varilhes, 20 h 30 salle de la Mairie au rez-de-chaussée


20 h 30 Accueil des participants

21 h      Assemblée Générale Ordinaire
-          Rapport moral et d’activité
-          Rapport financier
-          Présentation des candidats au Conseil d’Administration (5 postes à pourvoir)
Sortants, tiers renouvelable : JP Marboeuf, G Bétirac, MP Bayol, M Delrieu, L Chaumont
Les candidatures pourront être déposées lors de l’assemblée générale,
 ou par téléphone au 05 61 05 32 17,
 ou par mail : le.chabot@free.fr 

-          vote sur les points précédents
-          débat

22 h 30 Nous conclurons cette assemblée par le pot de l’amitié.
           
En espérant que vous viendrez nombreux, tous les membres du Conseil d’Administration se joignent à moi pour vous présenter nos meilleurs vœux pour cette année 2013.
Profitez le l’Assemblée Générale de votre association « Le Chabot »
pour acquitter votre cotisation 2013
 15 Euros  par adhérent et  25 Euros  par couple

.

                                                                                         Le Président
           Jean Pierre Jenn
Visitez votre site Internet et son blog en ligne :    http://le.chabot.free.fr/                                                                             

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Procuration : Nom Prénom                                                                      Signature :
                     Adresse


Donne pouvoir à :
                     Nom Prénom
                     Adresse

Pour voter en mon nom lors de l’assemblée générale ordinaire du 8 février 2013

"Le Chabot": Association de Protection des Rivières Ariègeoises - Agréée Protection de l’Environnement - Membre FNE Midi Pyrénées

– tel : 05.61.05.32.17 – Mel : le.chabot@wanadoo.fr - siège : Mairie de Varilhes 09120 -
 

Enquête publique : Station d'épuration de FOIX




                                                                                       

Enquête Publique « Reconstruction de la station de Foix-Vernajoul pour le pays de Foix »




1 – Intérêt à déposer de l’association APRA Le Chabot :

                        Notre Association de Protection des Rivières Ariégeoises « Le Chabot » agréée protection de l’environnement s’est donnée pour objectif de « retrouver et conserver la richesse biologique et le milieu naturel des rivières d’Ariège et de lutter contre tout ce qui porte ou peut porter atteinte à la qualité de leurs écosystèmes ».
                        Le terme « rivières Ariégeoises » s’applique au systèmes fluviaux des rivières d’Ariège, c’est-à-dire au réseau hydrographique de leurs bassins versants. Outre le cours d’eau principal, son lit et ses berges, sont inclus notamment tous les affluents, les territoires intéressés par les crues, qu’ils les reçoivent ou soient susceptibles de les recevoir, les eaux souterraines en connexion directe ou diffuse, les milieux humides en relation directe ou indirecte avec les cours d’eau ou leurs affluents, et d’une manière générale l’ensemble des territoires impliqués dans les apports et les échanges, quels qu’ils soient.

Parce qu’elle est située en bordure de la rivière Ariège et que ses effluents seront rejetés dans le cours d’eau l’association est directement intéressée à émettre un avis sur le projet de reconstruction de la station d’épuration du pays de Foix.


 2 – Contexte du projet de reconstruction de la Step Foix Vernajoul :

La future Step du pays de Foix va regrouper, partiellement, les réseaux de collecte d’assainissement des eaux usées de Foix, Vernajoul, Ferrières, Montgaillard, Saint Paul de Jarrat, Ganac, Saint Pierre de rivière, Benac, Brassac, Serres sur Arget.
Avec sa capacité de traitement de 22 000 EH (25 000 par temps de pluie) la station devient, de fait, la plus importante du département. Située sur la commune de Vernajoul, sur le site de l’ancienne station d’épuration, elle en reprend une partie des installations et s’étend vers le Nord toujours en bordure de l’Ariège. Son exutoire reste inchangé et ses effluents résiduels se déversent dans l’Ariège à l’amont immédiat du lac de Labarre.

La rivière Ariège est classée en Natura 2000 , la mise en œuvre du programme NATURA 2000, issu de la Directive Habitats pour la biodiversité, site FR 7301822 sous site Ariège, implique la préservation ou la restauration des milieux pour garantir de bonnes conditions de vie des espèces désignées comme emblématiques de cette rivière, parmi lesquelles :
-          est relevé le potentiel de frayères de qualité à l’aval immédiat du site pour le saumon atlantique et la truite de mer,
-          la loutre et le desman présente sur le secteur, (même si elle n’a pas été recensée précisément sur le site).
L’Ariège est aussi classée « Axe bleu migrateurs ».
Elle figure sur la proposition de « classement des cours d’eau » au titre du L.214-17 1 (liste 1) du code de l’environnement, soit : le plus fort niveau de protection.
Le lac de Labarre est le siège d’activités de plein air, dont une base nautique très fréquentée l’été.


3 – observations sur le projet proprement dit :

3-1 le projet présenté ne présente pas une approche globale du cycle de l'eau.

En matière d’assainissement, la préservation des écosystèmes aquatiques et leur protection contre toute pollution, quelle qu’en soit l’origine, doit être l’objectif à atteindre, ce qui nécessite de prendre en compte l’ensemble des rejets urbains (eaux usées, eaux pluviales) ainsi que leurs impacts réels sur les milieux récepteurs et non répondre simplement aux normes de conformité.

Les moyens mis en oeuvre suivant ce mode d’approche de l’assainissement, dissocié de la gestion des milieux aquatiques «naturels», ont atteint leur limite en terme d’efficacité. Il est aujourd’hui indispensable de raisonner selon une approche globale du cycle de l’eau : la gestion de l'eau ne peut se limiter à une gestion purement chimique et hydraulique mais doit reposer sur une meilleure prise en compte du cycle de l'eau et sur une approche dans laquelle les milieux aquatiques sont considérés comme de véritables infrastructures naturelles rendant, gratuitement, des services à la collectivité.
Ainsi, le projet présenté manque cruellement de propositions pour :
* Réduire les rejets à la source ;
* Favoriser la pédo-épuration (épuration par le sol) ou la phytoépuration (épuration par les plantes) plutôt que le rejet dans le réseau hydrographique ;
* Éviter de concentrer les pollutions en un point : favoriser le développement de l'ANC et de l'assainissement semi-collectif.

Le projet tel que soumis à l’enquête publique présente trois inconvénients majeurs :
* il concentre les pollutions (pathogènes, azote, phosphore, polluants organiques, métaux...) que la station, pour aussi bien gérée soit elle ne résorbera ni complètement ni correctement en un point unique de rejet,
* il rejette ces pollutions directement dans la rivière,
* il nécessite de lourds investissements (réseaux) et frais de fonctionnement (entretien) supportés par les usagers.

Supprimer les stations existantes plutôt que de les rénover et rassembler les effluents en un seul point de traitement et de rejet est une lourde responsabilité qu’il convient que le pétitionnaire assure dans sa globalité.

3-2 l'impact de l'Assainissement Collectif sur les milieux aquatiques récepteurs reste fort :

Outre les coûts élevés en terme d'investissement, de fonctionnement et d'entretien, l'inconvénient majeur de ce type de projet, en terme d'impact sur les milieux aquatiques, est la concentration des rejets, qui vont se faire directement dans le cours d’eau qui, rappelons le est classé Natura 2000, Axe bleu migrateur, prévu en liste 1 au titre du L.214-17 1 du code de l’environnement.
Le milieu récepteur, lac de Labarre, fortement eutrophes fait déjà l’objet d’une prolifération spectaculaire récurrente d’algues aquatiques (algues filamenteuses) en été due à un excès en matière organique en période de hausse des températures (annexe 1 : article La Dépêche du Midi »). De même, la prolifération de plantes aquatiques tout du long du linéaire de l’Ariège (de Tarascon jusqu’à la confluence), témoigne aussi de l’excès des milieux en matière organique même si les normes du « bon état » sont maintenues.
Changer l’ordre des choses est devenu une nécessité Par la création d’une nouvelle station de traitement, entièrement rénovée, on était en droit de s’attendre à une forte diminution du taux de concentration des éléments polluant aux points de mesures aval de la station. Tel n’est pas le cas, les valeurs de mesures restent quasi inchangées (voire plus fortes par temps de pluie).

 
La note complémentaire (DL n°2) sur l’impact des rejets est éloquente à ce sujet, même si sa lecture entretient une confusion entre mesure avant (amont) et après (aval) projet de station.
Sur un secteur à enjeux environnementaux comme celui concerné, c’est l’objectif « zéro rejet polluant » dans le milieu qui doit être visé. Sa forte valeur patrimoniale mérite mieux qu’un simple « respect des normes légales ».
Nous proposons, en complément du traitement effectué, l'infiltration des rejets ultimes par le sol (puit filtrant) ou mieux, la création d’une zone tampon végétalisée (type jardin filtrant) pour limiter l'impact sur les milieux récepteurs.
C’est possible, sur le secteur concerné, la réserve foncière nécessaire est disponible, elle doit être incluse dans le projet d’acquisition en cours, prévu pour l’extension de la station vers le Nord.
Son coût en serait minime comparé au coût total du projet (7 500 000 euros).
Cette technique est déjà développée sur des installations de taille équivalente ou plus importantes (cft Honfleur, Caen…)

3-3 régler prioritairement les disfonctionnement des réseaux et diminuer le nombre de points de rejets directs.

D’autre part, les dysfonctionnements récurrents des réseaux de collecte ont des impacts négatifs majeurs sur la qualité des milieux aquatiques. Notre association est intervenue plusieurs fois ces dernières années sur ces problèmes. La mise en conformité des réseaux doit être une priorité que la construction d’une nouvelle station d’épuration ne saurait retarder, ou pire masquer.
D’autant que de nombreux points de déversements de trop plein (by-pass, déversoirs d’orages …) sont maintenus et seront des points récurrents de pollutions directe des milieux aquatiques.
Outre les 18 déversoirs d’orages maintenus fonctionnant en trop plein par temps de pluie et/ou par surcharge accidentelle, disfonctionnement du réseau ( réseau bouché), 12 autres « points noirs » sont recensés.
 (cft article « La Dépêche du Midi » du 30/12/2009 joint en annexe ou courrier APRA « Le Chabot » au SMDEA joint en annexe 2 et 3)
 
 


 
















Le 25 décembre 2009 à 15h à Foix, la patrouille de police a constaté  deux pollutions constituées de matières fécales, qui se déversaient rive droite dans l’Ariège :
- la première soulevait des plaques d’égouts dans une impasse, Chemin de Croix,
- l’autre se situait à la  naissance de la rue Pierre Semard

Le calendrier et la nature des travaux de réfection des réseaux proposés restent à notre avis trop vagues et incomplets.


3-4 un réseau trop perméable aux eaux parasites et des installations « jours de pluie » sous dimensionnées.

En outre, les systèmes d'assainissement sont régulièrement perturbés en temps de pluie. Ainsi, la prise en compte du temps de pluie et des augmentations considérables des débits qu'il engendre dans les réseaux et les stations d'épuration doivent tenir compte de périodicité de retour beaucoup plus important que celle prévue dans le projet.
Le débit moyen journalier jour de pluie retenu comme moyenne significative est de retour mensuel. C’est totalement insuffisant, d’autant que la taille du bassin versant traité pris en compte par la station donne des débits journaliers très importants (2 406 m3/j pour un retour mensuel) doublé pour un retour semestriel (4 568 m3/j). La quantité de rejets directs (non traités) déversés en trop plein dans le milieu naturel, le lac de Labarre, siège d’une base nautique, n’est pas compatible avec l’équilibre du milieu et ses activités natures.
Par temps de pluie de retour supérieur à un mois, le pétitionnaire n’est pas en mesure de garantir les seuils normatifs qu’il évoque.


4 – Conclusions :

Compte tenu de la nécessité d’apporter des solutions efficaces et compatibles avec la préservation des écosystèmes aquatiques et leur protection contre toute pollution, au vu des risques évalués et compte tenu de l’ensemble des observations formulées, l’Association « Le Chabot » de Protection des Rivières Ariégeoises émet un avis très réservé sur le projet de « reconstruction de la station d’épuration de Foix-Vernajoul pour le pays de Foix » tel que présenté et vous demande d’inclure les recommandations énoncées au dossier d’enquête publique.





Varilhes le 9 janvier 2013
   Pour APRA Le Chabot
          



         Henri Delrieu





le Chabot» : Association de Protection des Rivières Ariégeoises - Agréée Protection de l’Environnement - Membre de FNE MP
– tel : 05.61.05.32.17 – Mel : le.chabot@wanadoo.fr - siège : Mairie de Varilhes 09120 -



Annexe 1 :
Article Publié le 26/08/2011
Foix. Les algues de l'étendue d'eau s'évacuent peu à peu
Les algues sont en bonne voie de s'évacuer de la base nautique de Labarre. Hier, ces dernières étaient à peine visibles à la surface de l'eau. Un pêcheur le confirme : « Les bancs d'algues en décomposition se sont déplacés un peu plus loin vers le barrage », explique-t-il.
De nos observations et de celle des habitués, aucun poisson n'a été retrouvé asphyxié dans l'eau ou sur les berges.

Les habitués de la base retrouvent le sourire

À la base nautique, on craignait le pire : « on ne savait pas si on pouvait ouvrir ou non. Mais l'avis de la police de l'eau était rassurant, même si quelques groupes de touristes nous ont transmis leur intention de revenir la semaine prochaine », indique-t-on au centre. Sur place, si la fréquentation semblait moindre hier après-midi qu'il y a quelques jours, les pédalos retrouvent leurs droits sur le cours d'eau : « On ne croyait pas que ça allait disparaître aussi vite », explique Marie, « comme on est au camping, c'est quand même sympa de pouvoir passer les après-midi ensoleillées ici ».
Article Publié le 13/08/2003

Dans les eaux du lac les algues prolifèrent

LABARRE (09) - DÉSORDRE ÉCOLOGIQUE ESTIVAL

Chaque année c'est le même cauchemar au lac de Labarre : les algues vertes prolifèrent dès que la température s'élève. Des algues étouffantes colonisent tous les recoins du plan d'eau dès le mois de juin, quand il fait suffisamment chaud, comme c'est le cas cette année. Bien entendu les pêcheurs ont déserté l'endroit : à chaque coup de ligne c'est un "paquet de salade" qui revient, comme ils disent dans leur jargon. Dans ces conditions on s'écœure vite de la fastidieuse corvée de nettoyage des hameçons. Les canards et les ragondins semblent s'accommoder du problème. Les usagers de la base nautique aussi, mais pourtant ce n'est franchement l'idéal pour eux : là où les paquets d'algues sont les plus denses, les pédalos connaissent quelques difficultés si les filaments verts s'enroulent dans le mécanisme de propulsion. Les canoës ne connaissent pas ce genre de problème, encore faut-il avoir le coup de pagaie léger pour ne pas rester planté dans le fouillis végétal. Donc mieux vaut éviter les endroits où la verdure aquatique se fait remarquer. Curieusement, d'un jour à l'autre, les amas d'algues semblent bouger et ne pas se concentrer dans les mêmes endroits, comme si une main invisible les avait déplacés. Même si ce n'est pas l'idéal pour la navigation, la base nautique ne semble pas avoir connu de baisse de fréquentation cette année ; mais il faudra comparer avec les chiffres des années précédentes, lorsque la saison sera terminée, pour se faire une idée plus précise.
DES EAUX PAUVRES EN OXYGÈNE
En tout cas, pour l'instant, il ne semble pas y avoir de remède efficace à la poussée des algues. Même les carpes chinoises, ces véritables faucheuses d'herbes aquatiques, dédaignent ce plat de verdure, selon un spécialiste du Conseil supérieur de la pêche. En réalité les algues ont trouvé un terrain de croissance favorable avec les matières organiques en décomposition dans le lac, comme en attestent les nombreuses bulles de gaz qui remontent à la surface. Et comme elles-mêmes se décomposent une fois mortes, elles contribuent à alimenter un cercle vicieux appelé eutrophisation : du fait de la chaleur et de l'abondance de la matière organique le développement des algues s'emballe jusqu'à arriver au point de déséquilibre. Les algues produisent de l'oxygène lorsqu'elles bénéficient de la lumière pendant la journée, mais en consomment a u moins autant durant la nuit tout en rejetant du gaz carbonique. Le milieu s'appauvrit car les algues se développent pour rattraper le déficit. C'est une course sans fin ou presque. Heureusement la fraîcheur de l'automne met un point final au processus.
En attendant la baignade est interdite dans le lac où les bactéries aussi ont trouvé un terrain favorable dans de telles conditions ; l'arrêté municipal est affiché à la base nautique. Pour améliorer les eaux, il faudrait que l'épuration en amont soit plus efficace ; la municipalité a voté un budget de travaux sur ce point. Un programme pluriannuel a été lancé pour améliorer l'assainissement.

Annexes 2 :

Article Publié le 30/12/2009
Les effluents se déversaient dans l'Ariège
Durant trois jours, à cause d'un collecteur bouché, ils se sont évacués dans la rivière, provoquant une pollution.

Le jour de Noël, l'Ariège avait une couleur un peu foncée en traversant le centre-ville de Foix. La faute à une conduite d'égout bouchée. Résultat, les effluents d'une partie du centre-ville se sont déversés dans l'Ariège durant trois jours, produisant une pollution non négligeable de la rivière.
Tout débute le 25 décembre, lorsque des pêcheurs remarquent des bouts de papier toilette en grand nombre flottant dans l'Ariège. Ils préviennent alors la police, qui alerte le Syndicat mixte départemental de l'eau et de l'assainissement (SMDEA), chargé de l'assainissement sur Foix. Il s'agit, en fait, d'un collecteur qui est bouché au niveau du cours Bouychères. Or, le tuyau traverse l'Ariège. Bouché, une partie des effluents s'évacuent dans la rivière. Pas de chance, l'équipe d'astreinte n'arrive pas à résoudre le problème par manque d'effectif. Il faut donc attendre lundi.
Pendant ces trois jours, une partie des effluents du quartier se sont donc déversés dans la rivière. « Ce n'est que de la matière organique. Au Moyen Âge, l'eau était le seul moyen d'assainissement… », nuance Christian Alvarez, le directeur du SMDEA.
Pourtant, cette matière organique est une véritable source de pollution, d'après l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA). « Au vu des valeurs transmises par l'entreprise, la charge organique est importante. Cela aura un impact sur la faune et la flore. Surtout en ce moment, il n'y a pas beaucoup d'eau. Maintenant, faute de moyens humains, nous n'avons pas pu aller vérifier l'impact sur place », indique l'organisme.
Dans ces cas-là, les concentrations se font logiquement au barrage de Labarre. Pas loin de la base nautique. Heureusement qu'on est en hiver.
Ce type de problème arrive régulièrement sur la ville. « C'est un dysfonctionnement qui arrive souvent », assure l'ONEMA. « Cela arrive. Le réseau sur lequel nous travaillons est ancien. Nous ne pouvons pas éviter ce genre d'incident », avoue Christian Alvarez. En attendant, ce sont les poissons qui trinquent.
La Dépêche du Midi Ariège du 30/12/2009


Annexe 3 :
                                                                                       
                                         
                                                                                                       VARILHES le 31 MAI 2011

                                                                      A l’attention  de monsieur le directeur du SMDEA
                                                                                              Rue du bicentenaire
                                                                                 09000 ST PAUL DE JARRAT    


Objet : rejets polluants en rivière   
                                                                              
      Bonjour Monsieur le Directeur,

 Je vous écris en ma qualité de président de l’APNE le Chabot.

Vous aurez reçu le courrier de Mr Tivotti de ce 02 mai 2011 dénonçant un problème de rejet d’eaux usées directement dans la rivière Arget (affluent direct de l’ Ariége).

En décembre 2009, l’association que je préside avait déjà été amenée à porter plainte pour un problème similaire, un collecteur bouché au niveau du cours Bouychères.

Nous savons ce réseau de la commune de Foix vieillissant et nécessitant une mise aux normes, conformément à la réglementation en vigueur, et, notamment, la directive européenne du 21/05/91


relative au traitement des eaux urbaines résiduaires ainsi que la circulaire du 08/12/06 relative à la mise en conformité de la collecte et du traitement des eaux usées.
Nous apprenons également l’interdiction, décidée ce 31 mai, de boire l’eau du robinet dans le secteur dépendant du captage de l’Ayroule.


Vous comprendrez que ces différents éléments inquiètent notre association.
Nous vous remercions dès lors de nous informer du calendrier mis en place pour la rénovation de ce réseau avant la mise en service de la nouvelle station d’épuration de Foix ainsi que des mesures prises par vos services afin de répondre adéquatement aux dysfonctionnements en mettant fin rapidement aux pollutions constatées.

Dans l’attente du plaisir de vous lire, je vous prie Monsieur, de recevoir mes sincères salutations.

                                                                                  Le président
                                                                                   Jenn jean pierre